«Enfants, obéissez à vos parents selon le Seigneur, car cela est juste. Honore ton père et ta mère – c’est le premier commandement accompagné d’une promesse – afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre.»
Ce sont les directives du Seigneur retranscrites par l’apôtre Paul en Éphésiens 6.1-3.
Un moyen efficace de consolider nos relations avec nos propres enfants consiste à contribuer à ce que leurs enfants apprennent à honorer et à obéir à leurs parents. Par exemple, si notre petit-fils ou petite-fille vient à la maison et que ses parents lui ont fixé des règles claires, comme ne pas manger trop de bonbons ou se coucher à une heure déterminée, pourquoi voudrions-nous nuire à nos petits-enfants et à notre relation avec leurs parents en omettant de confirmer et d’appliquer leurs instructions? La tentation serait grande de faire un petit clin d’œil à l’enfant et de lui murmurer: «C’est bon pour cette fois. On n’en dira rien à papa et maman. Ce sera notre petit secret quand tu viendras chez Papy et Mamy.» Toutefois, en agissant ainsi, nous inculquons à notre petit-fils ou petite-fille un mensonge, en insinuant que désobéir à ses parents n’est pas un problème, c’est même amusant, tant que maman et papa n’en savent rien. Nous avons l’impression que ce moment de complicité nous rapproche de lui ou d’elle, mais en réalité il l’éloigne (et nous éloigne) de ses parents. Il mine les liens de confiance que nous devrions aider à affermir. Nous ne voulons certainement pas apprendre à nos petits-enfants à cacher des choses à leurs parents! Mais surtout, nous ne voulons pas leur enseigner à déshonorer Dieu en désobéissant délibérément aux autorités qu’il a établies pour leur bien. Ne serait-ce pas plus sage de rappeler à nos petits-enfants les règles fixées par leurs parents et ainsi de montrer par nos paroles, nos actes et notre attitude que nous respectons leurs directives?
Si obéir leur est pénible, nous pouvons nous placer à leur écoute, compatir aux difficultés que nous éprouvons tous quand se soumettre à Dieu ou aux autres s’avère compliqué. Mais sachons leur faire gentiment comprendre que nous respecterons les règles fixées par leurs parents. Colossiens 3.20 est un verset facile à mémoriser, même pour les plus jeunes:
«Enfants, obéissez en tout à vos parents, car cela est agréable dans le Seigneur.»
Lorsque nos petits-enfants obéissent, surtout si cela leur a coûté, pensons à reconnaître leurs efforts et à les féliciter. Nous montrerons ainsi que nous sommes conscients de la difficulté à se plier aux autorités et nous les inciterons à maintenir cette attitude d’obéissance. Étant donné que nous appartenons à la génération précédente, il se peut que nous soyons en total désaccord avec certaines décisions ou modes de fonctionnement instaurés par les parents de nos petits-enfants. Ces divergences peuvent nous pousser à prier pour nos enfants adultes et même leur faire part de nos préoccupations.
Cependant, nous devons veiller à ne jamais dénigrer ou discréditer les parents en présence de leurs enfants. Si notre petit-fils ou petite-fille vient nous voir pour partager ses interrogations ou ses inquiétudes concernant des comportements ou des décisions prises par ses parents qui sont contraires à la volonté de Dieu, il est préférable d’écouter l’enfant avec attention et compassion, en montrant que nous comprenons ses sentiments, puis de l’encourager à confier à Dieu toutes ses préoccupations.
Non seulement nous apprendrons à nos petits-enfants à se tourner vers le Seigneur dans les moments difficiles, mais ils sauront aussi que grand-père et grand-mère les entendent, les comprennent et se soucient d’eux.
Extrait du livre Être grands-parents de Larry McCall